

Blog consacré à la mer et aux navires, du plus beau paquebot à la plus modeste barque et plus généralement à tout ce qui flotte sur océans, fleuves ou lacs… Histoire de la marine et des compagnies de navigation, histoire des hommes, marins et explorateurs, histoire des représentations de la mer, philatélie et marcophilie maritimes…
samedi 27 juin 2009
Bateau-pompe à New York
Il est plus fréquent de voir les bateaux-pompes célébrer un événement que lutter contre un incendie. Ce cliché nous montre un bateau-pompe new-yorkais saluer les navires de l'US Navy lors de la Fleet Week New York 2006.
Photo US Navy

vendredi 26 juin 2009
Les navires-hôpitaux pour les pêcheurs
L'hebdomadaire A travers le monde publiait le mardi 23 décembre 1902, sous la plume de Jean de Villa, un article sur la création récente de navires-hôpitaux pour marins.
Dans cet hebdomadaire, on apprend nombre de choses. Ainsi, bien avant que les sociétés d'assistance laïques ou religieuses ne s'intéressent aux pêcheurs sur leurs lieux de pêche éloignés, des «industriels sans scrupules» y avaient déjà pensé et «leurs bateaux, connus en Angleterre sous le nom de Dutch Coper, croisaient sur les lieux de pêche sous prétexte de vendre aux marins des objets utiles, en réalité pour y débiter de l'alcool frelaté sous toutes ses formes et des ouvrages obscènes […] c'étaient des sortes de cabarets flottants, lieux de tous les désordres. Ces navires maudits n'existent plus aujourd'hui». Le premier coup leur fut porté par un ancien pêcheur qui, en 1880, rassembla quelques bonnes volonté pour affréter un premier bateau, l'Anti-Coper, sur lequel on vendait aux pêcheurs à prix coûtant du tabac, des vivres, des vêtements et du linge. C'est l'origine de la mission qui comptait (en 1902) vingt-cinq bâtiments qui fournirent très vite également une solide assistance médicale. Ils comprennent des Medical mission ships et des hospital vessels de plus grande taille.
En France, de nombreuses tentatives furent faites —sans suite pour cause d'amateurisme et de l'opposition farouche des "marchands d'hommes" qui voyaient dans le placement gratuit pratiqué par les associations un danger pour leur industrie –, avant que les Œuvres de mer ne fussent créées en 1895. Pour plus d'information sur les Œuvres de mer et leurs bateaux, voir notre "sister-blog" navires-hôpitaux. (documentation agence Adhémar).
En France, de nombreuses tentatives furent faites —sans suite pour cause d'amateurisme et de l'opposition farouche des "marchands d'hommes" qui voyaient dans le placement gratuit pratiqué par les associations un danger pour leur industrie –, avant que les Œuvres de mer ne fussent créées en 1895. Pour plus d'information sur les Œuvres de mer et leurs bateaux, voir notre "sister-blog" navires-hôpitaux. (documentation agence Adhémar).
jeudi 25 juin 2009
Courrier de Corse : Golo et Corte, les sister ships de Liamone

(Fonds Agence Adhémar)


(source: pages 14-18)

mercredi 24 juin 2009
Liamone, courrier de la Corse de la Cie Fraissinet


Paquebot Liamone lancé en 1906 pour le compte de la Compagnie Marseillaise de Navigation à Vapeur (Compagnie Fraissinet). Construit en 1905 aux chantiers anglais Swan Hunter & Richardson à Newcastle, avec le Golo, et le Corte, ce sont à l'époque les paquebots les plus rapides de la Méditerranée.
Longueur = 80,04 m - Largeur = 10,52 m - Propulsion machine à triple expansion 4 cyl. - Puissance 4200 cv/Vitesse 18 nds
Réquisitionné le 16 août 1914 pour le transport du courrier à l'armée d'Orient à Corfou. Il transporte des troupes aux Dardanelles en 1915. Devenu croiseur auxiliaire, il est armé de deux canons de 65 mm et deux de 47 mm. Il se conduit héroïquement jusqu'en 1918, frôlant plusieurs fois la destruction.
Vendu en 1932 à la Compagnie aéropostale et devient Aéropostale V pour le transport de courrier entre Dakar et Natal. Renommé Air France V en 1934, courrier et chargé de la sécurité des raids transatlantiques. Il est démoli début 1937 en Allemagne.
Liamone est le nom d'un petit fleuve de corse qui donna son nom à l'un des deux départements de l'île de 1793 à 1811. L'autre était le Golo, qui donne son nom au sister-ship de Liamone. (source Charles Finidori Corsica Marittima)
Longueur = 80,04 m - Largeur = 10,52 m - Propulsion machine à triple expansion 4 cyl. - Puissance 4200 cv/Vitesse 18 nds
Réquisitionné le 16 août 1914 pour le transport du courrier à l'armée d'Orient à Corfou. Il transporte des troupes aux Dardanelles en 1915. Devenu croiseur auxiliaire, il est armé de deux canons de 65 mm et deux de 47 mm. Il se conduit héroïquement jusqu'en 1918, frôlant plusieurs fois la destruction.
Vendu en 1932 à la Compagnie aéropostale et devient Aéropostale V pour le transport de courrier entre Dakar et Natal. Renommé Air France V en 1934, courrier et chargé de la sécurité des raids transatlantiques. Il est démoli début 1937 en Allemagne.
Liamone est le nom d'un petit fleuve de corse qui donna son nom à l'un des deux départements de l'île de 1793 à 1811. L'autre était le Golo, qui donne son nom au sister-ship de Liamone. (source Charles Finidori Corsica Marittima)
mardi 23 juin 2009
La chasse à la baleine décrite par Duhamel du Monceau
A l'heure où se pose de nouveau la question de la survie des baleines, il est intéressant de noter que les Français, il y a longtemps, en furent aussi de grands pêcheurs devant l'Eternel. C'est ce dont témoigne Duhamel du Monceau* dans son Traité général des pêches et histoire des poissons publié au XVIIIe siècle.
Au XIXe siècle, ce sont de véritables usines flottantes qui accompagnent les baleiniers sur les lieux de chasse.
*Henri-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) fit des études scientifiques au jardin du Roy, actuel jardin des plantes, en 1724. Associé-botaniste à l’Académie des sciences en 1739, inspecteur général de la Marine en 1739, membre de l’Académie des sciences de Paris et de la Société royale de Londres, Duhamel du Monceau écrivit en 1745 un Essai sur la conservation des grains et en 1747, un Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux ou l’art de la corderie perfectionnée. On lui doit aussi un Traité de la culture des terres (1750), un Traité général des forêts (1755-1767), un Traité des arbres fruitiers (1768) ainsi qu’un Traité général des pêches et histoire des poissons (1763-1782). Il fonda en 1765, l’Ecole des ingénieurs constructeurs de la Marine (génie maritime).
Traité général des pêches
Commencé vers 1720 par Le Masson du Parc, commissaire ordinaire de la Marine et inspecteur général des pêches, le Traité général des pêches s’inscrivait dans le monumental projet éditorial entrepris par l’Académie des sciences sous l’impulsion de Colbert puis du Régent : la Description des Arts et Métiers. Après la mort de Le Masson du Parc, survenue en 1741, le projet fut repris par Henry-Louis Duhamel du Monceau, alors inspecteur général de la Marine, qui s’attacha personnellement à cette entreprise. Aidé de ses neveux Fougeroux, Duhamel du Monceau en poursuivit la réalisation pendant une trentaine d’années, mais n’en publia qu’une petite partie (Traité général des pêches et histoire des poissons) : sa mort l’empêcha de la mener à son terme. Le Masson du Parc avait rassemblé une importante documentation iconographique destinée à accompagner tous les rapports manuscrits, et que Duhamel du Monceau recueillit et augmenta en 1767-1772. Conservée dans la famille de Duhamel du Monceau au château de Denainvillers, cette documentation fut vendue à partir de 1932.
Le don de sa collection de modèles de navires et de machines d’arsenaux au roi Louis XV en 1748 doit être considéré comme l’acte fondateur d’une collection nationale. Il reste conservateur de la Salle de Marine jusqu’à sa mort en 1782. (source Musée de la Marine)


Traité général des pêches
Commencé vers 1720 par Le Masson du Parc, commissaire ordinaire de la Marine et inspecteur général des pêches, le Traité général des pêches s’inscrivait dans le monumental projet éditorial entrepris par l’Académie des sciences sous l’impulsion de Colbert puis du Régent : la Description des Arts et Métiers. Après la mort de Le Masson du Parc, survenue en 1741, le projet fut repris par Henry-Louis Duhamel du Monceau, alors inspecteur général de la Marine, qui s’attacha personnellement à cette entreprise. Aidé de ses neveux Fougeroux, Duhamel du Monceau en poursuivit la réalisation pendant une trentaine d’années, mais n’en publia qu’une petite partie (Traité général des pêches et histoire des poissons) : sa mort l’empêcha de la mener à son terme. Le Masson du Parc avait rassemblé une importante documentation iconographique destinée à accompagner tous les rapports manuscrits, et que Duhamel du Monceau recueillit et augmenta en 1767-1772. Conservée dans la famille de Duhamel du Monceau au château de Denainvillers, cette documentation fut vendue à partir de 1932.
Le don de sa collection de modèles de navires et de machines d’arsenaux au roi Louis XV en 1748 doit être considéré comme l’acte fondateur d’une collection nationale. Il reste conservateur de la Salle de Marine jusqu’à sa mort en 1782. (source Musée de la Marine)
lundi 22 juin 2009
Trois aquarelles d'Albert Sebille
Voici trois aquarelles d'Albert Sebille (nommé peintre officiel de la marine en 1907). Ces aquarelles ont fait l'objet de cartes postales éditées par le Comité National de l'Enfance.
vendredi 19 juin 2009
Bateau-pompe Lieutenant Gillet

jeudi 18 juin 2009
Le cuirassé garde-côtes Henri IV (1899-1921)

Il participe à la campagne d'Orient où il fait partie, aux Dardanelles, du groupe commandé par l'amiral Guépratte, qui comprend aussi le Jauréguiberry, battant pavillon de l'amiral, le croiseur russe Askold, et la Jeanne-d'Arc.
vendredi 12 juin 2009
Torpilleur anglais expédié sous voile

Les torpilleurs de construction anglaise commandés en 1880-1882 par plusieurs républiques d'Amérique du Sud traversèrent l'Atlantique sous voile! (source La marine de guerre moderne et son évolution de Henri Le Masson et Georges Dollé)
jeudi 11 juin 2009
SS Conte Biancamano

En 1940, SS Conte Biancamano se porte au secours du paquebot de ligne italien Orazio. Il est plus tard bloqué à Colon (Panama) par l’entrée en guerre de l’Italie mais c’est à Balboa (le port de Panama City) qu’il est saisi par les Américains qui le transforment en transport de troupes pour 7000 hommes et le rebaptise USS Hermitage (AP54). Il effectue des rotations sur les théâtres de combat du Pacifique et de l’Atlantique pendant toute la guerre. SS Conte Biancamano est rendu à l’Italie en août 1947 et il reprend son nom d’origine. Il est totalement remodelé par les plus grands artistes et décorateurs de l’époque (Campigli et Sironi pour la décoration intérieure, Crippa pour la peinture, Pulitzer et Gir Ponti pour la décoration et l’ameublement ; les sculptures et particulièrement le célèbre Jason et la toison d’or étaient de Marcello Mascherini).

Il reprend du service en 1948 sur les routes d’Amérique du Nord et du Sud. Quand SS Conte Biancamano fut retiré du service en 1960, il avait à son actif 364 voyages et 353836 passagers.
En 1961, il fut découpé sous l’autorité de la direction du Musée national des sciences et technologies de Milan, puis remonté partiellement trois ans plus tard dans le nouveau Musée des transports aériens et maritimes où son pont de commandement est certainement l’une des pièces les plus impressionnantes.



mercredi 10 juin 2009
Le terminal de la CGT dans le port de New York
lundi 8 juin 2009
Flip
Nous avions évoqué dans le livre "Navires Spécialisés" plusieurs catégories de navires adaptés aux travaux maritimes. La photo en quatrième page de couverture nous avait valu beaucoup de questions de la part de nos lecteurs. Elle montrait un navire peu courant: Flip. Le fonctionnement de ce navire "qui se retourne" pour devenir pendant quelques semaines laboratoire océanographique flottant est expliqué dans la vidéo ci-dessous :
vendredi 5 juin 2009
jeudi 4 juin 2009
Vaisseau amiral "Suffren"

Voici une photographie du vaisseau amiral Suffren. Ce cuirassé de 12800 tonnes, entré en service en 1904, s'est surtout illustré pendant la Première Guerre mondiale. Sous le commandement de l'amiral Guépratte, il participe aux combats des Dardanelles et reçoit sa première citation à l'ordre de l'Armée. En 1916, Suffren est torpillé par le sous-marin allemand U52.
Ce navire est le cinquième à avoir porté le nom de Pierre André de Suffren, bailli de l'ordre de Malte. Par la suite, deux autres navires ont été baptisés en l'hommage du célèbre vice-amiral : un croiseur (1926-1963) et une frégate lance-missiles (entrée en service en 1968).
Pour plus d'informations :
www.netmarine.net
mercredi 3 juin 2009
Uniformes marins et coloniaux à la fin du XIXe siècle dans les principaux pays européens (2/2)

(de gauche à droite) amiral, officiers de marine (en tenue de pont et de parade), matelots en trois tenues différentes, soldat d'infanterie de marine (Royal Marine Light Infantry), soldat indigène de l'armée des Indes, Husard du régiment du prince de Galles de la province de Victoria (Australie), officier d'infanterie des voltigeurs de la milice de Jamaïque, cavalier voltigeur du Cap

(de gauche à droite) officiers de marine en petit et grand uniforme, matelot (en tenue d'été), soldat de marine de la garde
mardi 2 juin 2009
Uniformes marins et coloniaux à la fin du XIXe siècle dans les principaux pays européens (1/2)

(de gauche à droite) officier de pont, officier de marine, Amiral (tenue de gala) officier mécanicien (tenue de gala), matelot, matelot artilleur (tenue de parade), matelot en tenue d’hiver, cadet, soldat d'infanterie de marine. Troupe coloniale pour le Sud-ouest africain : Officier (tenue de garnison), officier (tenue de campagne), sous-officier, supplétif soudanais, supplétif zoulou

(de gauche à droite) matelots en tenue de pont d'hiver et d'été, capitaine de frégate (en grande tenue), officiers de marine (tenue de travail et de gala)
(de gauche à droite) officier de marine (en uniforme ordinaire), amiral, sous-officier, matelot de 1re classe, bersagliere (tirailleur, en uniforme courant)
(source : institut bibliographique de Leipzig) A suivre…
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